Download festival : une offensive rock dans un paysage métal en France

Alors que la légende du HELLFEST semble en bonne voie pour continuer de s’écrire d’année en année en France, il y en a d’autres, qui rêveraient bien de la même success story dans l’hexagone.

Arrivée d’Angleterre il y a deux ans, le DOWNLOAD festival a posé ses valises en France pour deux éditions sans accro qui aura marqué les esprits, et reviens cette année en fanfare. Un programme détonnant, 4 jours de festivals, euh … stop. Vous vous rendez compte que les mecs, ils ont prévu le festivals jusqu’au Lundi soir ? Je sais pas quel patron est opé. pour ça, à part le patron du festival biensur.

Faut dire qu’en parlant de patron du DOWNLOAD Festival, ce n’est autre que Live Nation, le plus gros programmateur du monde qui est à la manœuvre. Le Download Festival est devenu le premier festival de rock du Royaume-Uni, logique donc pour cette entreprise d’étendre le concept au niveau des voisins !

L’affiche 2018 : un line up de folie !

Bon, niveau prog, on va la faire courte : WAHOU ! Les mecs ont trouvé des gros noms pour remplir l’affiche, et en plus ils seront les seuls à les avoir, des grands noms en petits qui font bien plaisir et franchement, ca donne envie.

Vendredi 15 juin :  Ghost, Ozzy Osbourne, Powerwolf, Converge, Underoath, Eluveitie, Thy Art Is Murder

Samedi 16 juin : Marilyn Manson, The Offspring, Turbonegro, Meshuggah, Ultra Vomit, While She Sleeps

Dimanche 17 juin : Foo Fighters, The Hives, Dead Cross, Slaves, Frank Carter & The Rattlesnakes, Wolf Alice

Lundi 18 juin : Gun N’ Roses

Le hic : le prix des billets

Bon, on va pas se mentir, on a rien sans rien et de ce côté là, ils ont bien compris au Download, à affiche extraordinaire, tarif extraordinaire. Le billet journalier est proposé à presque 70€, et le pass 4 jours, à presque 250€. On atteint même les presque 500€ pour le VIP 4 jours, mais a ce prix là, on a le grand luxe.

Soyons cependant objectif, à ce prix là, c’est le prix du concert d’un des artistes présent sur l’affiche chaque jour, c’est finalement « pas cher » comme festival, mais on a comparé à un pass Eurock’  à 154 euros le Pass 4 jours, on est plus cher, presque 100 balles, donc ca va jouer dans les prises de décision pour les vacances d’été, ou on va à la mer, ou on va voir Gun N’ Roses à Bretigny sur orge !

Alors, on oublie le Hellfest ? (pas encore)

Ce qu’il faut savoir c’est que l’alternative à cette grosse machinerie qui déboule en France c’est le HELLFEST, tout aussi gros c’est vrai, mais pas porté par une entreprise internationale à la manoeuvre. On est sur deux échelles de valeurs différentes.

Le HELLFEST a su avec son décor, son lieu, son ambiance et toutes les retombées médiatiques de ces dernières années prendre une vraie place à part entière dans le paysage festivaliers français, et ca pèse lourd dans la balance au moment du choix. Il a su convaincre et conquérir le coeur des festivaliers et même des familles pas vraiment métalleuses ! Alors, est-ce que cette année sera la naissance réelle d’un festival avec une âme pour diversifier la ou juste un « festival for the masses » de plus tout droit venu d’outre-manche, l’avenir nous le dira.