Ososphère 2019 – La Confirmation d’un bon Millésime
On vous avez présenté la première soirée de la programmation lors de notre article fin février, la comète continue son bout de chemin et c’est une nouvelle soirée qui s’est dévoilée fin de semaine dernière. L’Ososphère, le festival des musiques électroniques de Strasbourg affiche l’intégralité de la soirée du vendredi 13 Septembre dans le quartier de La Laiterie.
Le récap’ des évènements :
Depuis 2017, Strasbourg était musicalement en deuil. Nous avions perdu trace en été du Festival des Artefacts et et de l’Ososphère, le petit bijou électronique automnal. Les deux évènements phare de la capitale alsacienne ont en effet connu des éditions mouvementées et l’année 2018 fut étrangement vide en leurs absences. Une absence marquante et une véritable cassure musicale dans le paysage Bas-Rhinois avec la disparition de ces deux rendez-vous incontournables chez les mélomanes du 67.
2019 démarre cependant sous de beaux astres puisque L’Ososphère reviendra officiellement en 2019 et prendra ses quartiers du côté de la Laiterie entre le 13 et le 22 septembre. Conçu et pensé par l‘Association 4.0, l’Ososphère proposait depuis deux décennies déjà, plus que de simples lives, un véritable projet. Plus que de représenter LE festival des musiques électroniques de Strasbourg, la fête n’était pas uniquement nocturne et proposait en parallèle une véritable réflexion automnale. Une volonté dès le départ assumée et poussée au fil des ans par les créateurs de la Laiterie, la Salle des Musiques Actuelles emblématique de la capitale européenne. Une réflexion tournant autour des formes artistiques diverses et urbaines entremêlant des expositions, de l’art et invitant les strasbourgeois à explorer leur ville années après années. On a pu ainsi découvrir sous de nouveaux visages et nouvelles formes, de jour comme de nuit, la Coop ou encore le Môle Seegmuller.
La programmation de la soirée du Vendredi 13 Septembre :
Une soirée qui ravira les Technophiles et les pointilleux qui s’organisera autour de 4 Dancefloors dans le quartier de la Laiterie.
Len Faki (Ger)
Résidant du Berghain – son « salon » – depuis son ouverture en 2004, Len Faki est une figure majeure de la scène berlinois et internationale, comme DJ, comme manager et fondateur de labels et comme producteur. Son mix „Berghain 2003“ est un must-have et ses productions « Rainbow Delta/Mekong Delta », « My Black Sheep“ ou « Odyssée II“ sont des pierres angulaires pour Dance-Floor qui lui auront valu un statut exceptionnel dans la communauté DJ et les honneurs hors-norme du magazine Groove. Inlassable arpenteur des sillons depuis sa cabine de DJ, Len Faki compose ses sets comme autant d’aventures audio- visuelles dans lesquelles il performe en interaction permanente avec son audience
Ellen Allien (Ger)
Berlinette assumée, Ellen Allien a incarné l’irrésistible montée en puissance d’une new wave pour les musiques électroniques. Il y a en effet, dans le conglomérat harmonique et sonore proposé par la berlinoise, quelque chose qui ne cesse de nous ramener aux terres promises d’un after punk qui osait danser. Techno, acid and freak house, perfectly…
Paula Temples (Uk)
Iconoclaste et engagée, la « noisician » Paula Temple est, depuis quinze ans, une figure majeure des musiques électroniques. Saluée pour ses productions qui nourrissent l’internationale du Dance Floor, demandée pour son art du mix, elle est connue pour se soucier du fond comme de la forme dans le moindre de ses gestes, considérés comme autant d’actes artistiques défiant la linéarité et les attendus. Fondant bruitisme électronique et brutalisme rythmique dans un posture affranchie des formats, les sets de Paula Temple sont ainsi l’expression d’une inlassable quête de liberté partagée à l’échelle du Dance-Floor – espace-temps suspendu échappant à la mécanique des injonctions, qu’elles soient sociétales ou communautaires.
Tommy Four Seven (Uk)
2019 marque les 15 ans de la trajectoire de Tommy Four Seven en tant que DJ professionnel, devenu entretemps une figure de clubs comme de festivals. Citoyen du monde basé à Berlin, hub persistant de la scène internationale, Tommy est connu pour son interprétation à la fois puissante, dynamique et éclectique de la Techno.
Michael Mayer (Ger)
Depuis Cologne puis le monde, Michael Mayer aura beaucoup fait pour les musiques électroniques Outre-Rhin. Important, via ses mixes, les plus belles plages électroniques d’une sphère qui s’esquissait encore, stimulant la production via Kompakt qui s’imposera bien vite comme étant un peu plus qu’un label, Michael Mayer aura révélé des cartes du tendre sur lesquelles son nom figure en lettres capitales.
Barnt (Ger)
Du Montreux Jazz Festival au Mutek de Mexico, du Berghain au Burning Man, Barnt, figure emblématique de Kompakt et de la ville de Cologne viendra proposer à L’Ososphère un set aux multiples influences : « accuracy and Free Rein ».
Sascha Funke (Ger)
Echappé de Saschienne, projet dans lequel il partage la scène avec sa femme Julienne Dessagne, le DJ et producteur berlinois Sascha Funke, propose en solo une techno minimale complexe et dansante toute en finesse et en retenue pop.
Gidge (Live)
Inspirée par les grands espaces nordiques la musique du duo suédois Gidge creuse l’électronique d’éléments organiques, tels que des percussions en bois et en pierre enregistrées dans les forêts d’Umeå. Mélancolie des voix échantillonnées, impressionnistes progressions harmoniques chaudes, les tracks de Gidge se sont inscrites de manière durable dans l’atmosphère d’Amsterdam, Berlin, Londres et aujourd’hui Strasbourg…
Atlhas (produit local)
Ancien disquaire de la plus grosse boutique de vinyle de la région, organisateur d’événements électro au sein de Souldancer, instigateur des fameuses soirées Échos à La Laiterie et directeur artistique de la péniche club Le Rafiot, Atlhas a plusieurs cordes à son arc et proposera une set spécial pour le warm up de cette soirée d’Ososphère.
Ososphère is Back et retrouve ses lettres de noblesses !