La Laiterie accueille chaque année plus d’une centaines d’artistes dans ses murs, au delà des dates de saisons, l’association Artefacts PRL et de la plateforme Artefact présentent et accompagnent bon nombres de groupes locaux au quotidien. Orphelin du festival des Artefacts depuis quelques années, La Laiterie n’avait donc que l’Ososphère comme unique festival (mais quel festival…) annuel jusqu’alors sur Strasbourg.
Nouvelle année, nouveaux projets, c’est aujourd’hui que vient tout juste d’être annoncé le nouvel évènement ! Les 12 et 13 mai prochain, La Laiterie fera la part belle aux artistes indépendants en leur consacrant un mini Festival sur deux jours, son nom ? La Laiterie Indie Club Festival.
Et pour que les découvertes ne soient que plus belles, cet événement sera entièrement GRATUIT (sur réservation uniquement).
Au programme de ce festival, deux soirées thématiques présentant chacune trois artistes aussi bien internationaux, nationaux que régionaux. On jette un coup d’œil ensemble sur la programmation :
Programmation du Vendredi 12 Mai : Entre Post-Punk et Garage Indé’
SONS (BEL)
“Sweet Boy”, le nouvel album de SONS est un disque qu’on se hâte d’avaler tout entier tant la recette est maîtrisée. Les guitares rugissent, la batterie est frénétique, la basse joue sur des routes sinueuses : une toile de fond parfaite pour le chanteur qui alterne entre voix métrique, cri perçants et chuchotements rauques. C’est une tempête sonore dont le groupe ne perd jamais le contrôle, une vraie leçon de plus en plus impressionnante au fil des concerts. C’est SONS. Tout en majuscules. Et à juste titre. © Twin Vertigo
BAD PELICANS (F)
Une basse aussi lourde que distordue, une caisse claire martyrisée, une guitare abrasive et un chant qui tient plus du cri primal, le trio énervé Bad Pelicans est un bolide qui aurait sectionné ses câbles de frein. En orientant le surf punk de leur premier album vers un garage punk sauvage et menaçant. La radicalité nihiliste de Bad Pelicans, exhibée lors de prestations live incendiaires (au sens propre du terme), n’est cependant pas son seul atout car sous la surface du larsen affleure un véritable sens du songwriting. © Vedettes
SINAÏVE (F)
« Dissident de tout & surtout de lui-même », un trio strasbourgeois s’emploie dans la distorsion et la sédimentation des psychédélismes à « être Sinaïve dans une période où tout fout le camp », enflamme le bouche à oreille et rejoint par affinité élective la scène du club de La Laiterie !
Programmation du Vendredi 12 Mai : Folk d’ici et d’ailleurs…
MATT ELLIOTT (UK)
Matt Elliott chante cet espace infime, cet entre-deux entre la joie intense et le chagrin absolu, cette frontière entre l’indicible et le partagé. D’où ce sentiment de nervosité, d’urgence qui traverse chacune de ces compositions. Matt Elliott construit chacun de ses disques comme une suite de mouvements musicaux. Un peu comme Dominique A qui a mis des années à s’assumer en tant que chanteur, Matt Elliott a choisi de ne plus cacher son chant derrière des artifices de production. Sa voix n’a jamais été si belle, si forte, si pleine de nuances. © Murailles Music
JULIE DOIRON (CAN)
Julie Doiron, pourvoyeuse de berceuses crépusculaires devant l’éternel, commence sa carrière à l’âge de dix-huit ans comme bassiste au sein d’Eric’s Trip (nom d’une chanson de Sonic Youth), une formation canadienne de folk rock psychédélique signée sur Sub Pop, le label de Nirvana. Elle était alors encore étudiante en photographie. Julie aura depuis sorti plusieurs disques folk ou récemment plus rock en solo et aussi trouver le temps de participer à des albums de Mount Eerie, The Tragically Hip, Gordon Downie et Herman Düne (“Not on Top”), ou encore de collaborer avec son amie Feist. Elle s’offre aujourd’hui une nouvelle tournée en duo avec Dany Placard avec qui elle partage à présent le studio et la scène.
JJH POTTER (F)
Inscrit dans la lignée des auteurs-compositeurs-interprètes, jjh potter est un artiste indie folk basé à Strasbourg. Entre douceur et démons intérieurs, jjh puise son inspiration dans les sentiments humains pour nous offrir des chansons aussi intimistes qu’authentiques. Aux autoroutes musicales, il préfèrera les routes secondaires pour écrire des histoires touchantes et sincères, toujours en quête du mot juste et de l’accord parfait.
