Le festival Décibulles fait parti des incontournables de l’équipe, 8 ans maintenant qu’on vient tous les premiers weekend de Juillet profiter du cadre exceptionnel de ce festival, au cœur du val de Villé. Avec son camping penché légendaire et ses couchés de soleil en arrière scène, le festival a su séduire un public de plus en plus nombreux et fidèle, puisque cette année, le festival affichait « complet » sur 3 jours.
Soirée et ambiance chaleureuses
La soirée de samedi a commencé pour nous avec les libanais de Wanton Bishops, un rock énergique qui transpire la bière et les courtes nuits des festivaliers et, semble t’il, du groupe, pour laisser place à Anna Calvi qui contraste avec un set propre et plus net.
Le charme de la chanteuse séduit les festivaliers et le soleil qui se laisse prendre à ce voyage vers la nuit. Un moment d’intimité entre l’artiste et le public attentif, alors qu’en arrière plan, nombreux sont les festivaliers à profiter des trois bars et des derniers rayons de soleil.
Arrive ensuite Jeanne Added, une des révélations françaises de l’année, et on comprend vite pourquoi !
Abordant un look de rockeuse, la jeune femme et ses musiciens commence le show dans une prestance scénique travaillée pour partir assez rapidement sur du pop rock énergique, un mélange bien senti qui détonne après le set d’Anna Calvi.
Après quelques morceaux, la technicité vocale assez impressionnante de Jeanne Added laisse place à la fête : « Back to Summer hoho » reprend en cœur le public du Decibulles qui est prêt pour la fête.
Décollage pour l’énergie du festival qui change de facette pour laisser place à la folie qui a fait sa réputation.
Arrive alors LA tête d’affiche de la soirée : Gramatik qui enflamme littéralement le festival désormais complet et prêt pour la fête, un mix entre dubstep et une ambiance de « malaaaaaaaade dingue trop ouf mec » (citation extrait d’un festivalier inconnu qui a tenu à ce que j’inscrive cela ici).
Entre dubstep et hip-hop et jazz, c’est un mix dont seul Gramatik a le secret qui fait danser tout le site. De quoi faire décoller le festival vers une autre galaxie ! Celle de la fête et du relâchement des corps, laissant aller la fosse à un ballet improbable de créatures fantasmagoriques, aussi magiques que le ciel aux milliers d’étoiles qui couvrent le festival.
Gramatik, Rone : fini les performances vocales, place à la fête !
Un mix savant entre technique et beats qui laissent le public décoller et préparer une fin de soirée dans un camping en pente mais qu’importe !
Rone et son show très soigné achèveront les esprits les plus téméraires et clôtureront un samedi soir digne du Decibulles entre groupes blues et électroniques… Une réussite programmatique en somme.
Une fois de plus Decibulles est fidèle à sa réputation, des décibels, des bulles, et la fête dans un esprit bon enfant.