Après deux jours à passer nos nuits dans l’électronique ils faut avouer que nos oreilles ont été éprouvées, après une cafetière et quelques heures de sommeil, voici notre report !
L’Ososphère a cette année ré-investie le lieux mythique de la COOP du Rhin, en banlieue de Strasbourg notamment grâce à l’arrivée de la nouvelle ligne transfrontalière de tramway reliant France et Allemagne. Ce friche industriel qui avait déjà accueilli plusieurs années durant les nuits électroniques et le festival proposant des expositions culturelles pendant une semaine (du 28 Avril au 07 Mai).
Après avoir découvert ce lieu si fantasmagorique qu’est la COOP à Strasbourg, lieu le temps d’un weekend des folles nuits électroniques pour une jeunesse strasbourgeoise qui semblait avoir besoin de se défouler.
Tout à commencé vendredi soir où des artistes comme Fakear ou Salut c’est cool dans un autre registre se sont illustrés par leurs talents du live sous le R.E.V notamment (grand chapiteau extérieur) pour s’enchaîner samedi soir à coup de DJ’s Sets principalement à grand coup de décibels, de renfort lumineux et d’écrans pour le dancefloor intérieur, le SUB.
Les djs s’en donnent à cœur joie
Les strasbourgeois que nous croisons en ces nuits agitées avaient besoin de retrouver ce lieu, énigmatique et éclectique où sans jugement, chacun peu sur fond de musique électronique à pleine puissance, danser, hurler, boire jusqu’à plus soif sans que personne ne le juge, juste pour la nuit.
De salle en salle, et après d’interminables queues pour boire un verre, pisser ou chercher des jetons, nous découvrons chaque dancefloor rempli de personnes où tout le public danse comme un seul homme face à une vague continue de basses soudaines et impromptues.
Strasbourg une fois de plus montre son amour de la musique électronique (pourvu qu’elle soit de qualité).
Au fur à mesure du weekend on doit l’avouer les bières ont eu raison de notre esprit critique, et c’est tant mieux car samedi en fin de nuit la musique, le décor, le public était bien différent de celui que nous avions découvert vendredi en début de nuit à l’image du propre et beau live de Fakear, laissant La place à une techno plus grasse, plus brute, comme les festivaliers, plus bruts, sans filtre et pas vraiment écolo.
Au loin, le soleil pointe le bout de son nez, la dernière des nuits électroniques de la COOP avant la modification du lieu semble vouloir tirer sa révérence, la magie du décor et de la nuit avec, et notre corps gagne enfin la bataille avec notre esprit et nous nous dirigeons vers l’arrêt de tram, direction dodo.
Le tram nous ramène vers la ville, le soleil est désormais présent, mais nous plus, bonne nuit.