Le retour triomphale d’un enfant du pays
C’est la voix de Claudio Capéo, le gamin du pays, rocailleuse et son doigté de maître sur son accordéon magique, qui ont chauffé la coquille vendredi. Après 10 ans de concerts, l’accordéoniste chanteur est devenu grand et a su sortir du petit écran qui l’a rendu celebre dans toute la France.
Les concerts se suivent pour le papa accordéoniste à la voie rocailleuse mais nul doute que celui là est unique, il est à la maison, ou plutôt ils sont à la maison, car ses musiciens sont du coin aussi, ce soir, comme le Racing de Strasbourg et son Kop, Claudio à sa coquille derrière lui. Le public n’a pas retenu sa propre joie et l’a suivi dans ses chansons, au gré de la musique pour finir en dansant et chantant le sourire aux lèvres. Nul doute que le public a apprécié son alsacien, et que la réciproque est vraie.
Vianney : si Colmar aimer moi, chantez-ça
Guitare à la main, pédale au pied, micro à la bouche, Vianney a suivi et a tout de suite joué avec le public. Pas facile d’enchainer, tout seul avec Pauline sa guitare derrière la troupe de joyeux alsacien resté debout sur scène et un public conquit par l’accordéoniste alascien présent juste avant lui. Mais il en faut plus pour décourager celui qui était déjà venu l’année passée face a la coquille. Ce bonhomme seul sur scène a su immédiatement prendre à partie le public et ajouter les 10 000 personnes de la coquille avec lui. Il a d’ailleurs été quelque peu surpris par la coquille complète de ce vendredi soir, alors qu’il était bien moi nombreux l’année passée à chanter ses chansons.
Venu seul, Vianney enchaine avec de nombreux choristes, une coquille pleine et un public qui l’accompagne au fil des morceaux en frappant des mains, criant, chantant, acclamant cette bestiolle de scène qui jongle parfaitement entre les chansons et les interludes musicaux. Comme dit la chanson, ou presque, si nous aimer Vianney, nous pas blessés, mais charmés.
Laissant un public bouillonnant, Vianney laisse la place à Julien Doré…
Julien Doré : sublime & silence story
Le lion entre en scène et c’est toute la coquille qui s’anime. C’est sans conteste un expérimenté de la scène qui est venu ce soir. Avec une scénographie impressionnante et une mise en scène travaillé, il apparait au guidon de la petite moto visible dans son clip, crinière au vent, face à un public chauffé à blanc par tous les garçons ayant joué avant lui.
On a vu Renaud et son Renard fouler la même scène plus tot dans le festival, voici désormais Julien et le Doré. Julien le timide en backstage, le Doré sur scène. Sûr de lui, assumé pleinement, il dompte toutes les demoiselles devant lui avec son déhanché endiablé et son marcel qu’il est le seul à pouvoir porter sans perdre de sa séduction naturelle. Un show effréné porté par des musiciens performants mais discrets une voix séductrice, un rythme bien rôdé. On remarque vite l’assurance qu’il a pris au cours des années de tournées. Il aime la scène et ça se voit, il aime qu’on l’aime et le rend bien à ses spectateurs novice comme à ses fans des premiers rangs. La coquille émoustillée chante avec lui toutes ses chansons et le rappelle encore bien après que la soirée soit terminée.
Baby we love you more and more
Pour l’équipe c’est la fin de la seule soirée du festival, une édition incroyable pour ceux qui l’ont vécu du début à la fin, puisque cette 70ème édition est une édition record. Au revoir la FAV, on va vite se revoir !