Tryo au festival Musiks à Manosque : c’est chaud, chaud, chaud !

Avec 27 dates dans l’été, Tryo est un le groupe numéro 1 des festivals de l’été. Pour autant pas de lassitude du côte public et pas de concert au rabais pour Tryo.

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A Manosque, fin juillet, pour Muziks à Manosque, un incroyable festival totalement gratuit, on a presque battu le record de fréquentation : 19500 spectateurs selon les organisateurs (et sans doute un peu plus selon j’aime les festivals dont l’équipe a joué les sardines dans une fosse d’avant-scène totalement bondée).Une foule énorme dans une ambiance surchauffée, Provence oblige.

En première partie Gaïo a bien chauffé l’ambiance avec un concert qui mêle les styles passant du Yukulélé à la flûte traversière. Il a su embarquer les milliers de spectateurs dans son univers musical qui chaloupe d’une douce folk à un flamenco, d’une balade « so british » à un reggae bondissant en mélangeant les styles avec beaucoup d’aisance comme autant d’épices dans un plat indien. Ses airs parfois enfantins, entêtants et ses encouragements ont fait frapper des mains, des pieds et tanguer les têtes.

Un échauffement parfait pour accueillir Tryo  qui a débarqué sur scène avec son titre « Yakamonéyé » dans une extase indescriptible.

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Le public chaud comme la braise a repris avec Mali, Manu, Danielito et Guizmo la plupart des chansons. Sur scène, ils ont tout donné.

Parmi les temps forts de la soirée, on retiendra « l’Hymne de nos campagnes » et sa chorale de 20 000 voix dans la nuit étoilée de Manosque, l’histoire d’un soir de Mali avec la descente en flêche de Tal ou Frigide Barjot pendant la chanson « Désolée pour hier soir », ou encore le moment où le chanteur a pris le téléphone portable qu’une fan lui tendait et a appelé sa mère. Malheureusement (ou heureusement, on ne saura pas !) il est tombé sur la boîte vocale. Il a alors laissé un message très cordial dans lequel on entend 19500 personnes hurler.

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Énormément de bonne humeur, d’humour et d’émotion aussi pour un show où l’on a vraiment l’impression que ces quatre-là ne se lassent pas du bonheur d’être sur scène comme si le temps ne faisait rien à l’affaire et que la belle histoire de Tryo avait commencé ce soir-là avec juste une bande de potes pour témoin.

Ne changez rien les gars : c’est comme ça qu’on vous aime !