Sous la pluie, dans le froid, avec de la boue jusqu’aux genoux, rien n’aurait pu arrêter les 9000 festivaliers de ce premier soir de festival, venu en grande partie pour voir LA star de cette édition 2016 du Jardin du Michel : Manu Chao.
Nous, on était au première loge, détrempés à force d’attendre celui qu’on rêvait de voir depuis nos 10 ans, car les concerts de Manu Chao marquent ceux qui y étaient, et nous, bah on a vite compris pourquoi.
Et, à en voir les sourires dans les premiers rangs lors des trois premiers titres autorisés aux photographes, il n’y a pas que nous qui avions envie de revivre ces heures glorieuses de notre jeunesse où nous avions dans nos chaines Hifi & nos baladeurs CD’s les albums de Manu Chao ( Proxima estacion esperanza, Clandestino …) ou pour les plus anciens, les albums mythiques de la Mano Negra.
Dans une poche hors du temps, la machine Manu Chao s’est rapidement mise en route, après une introduction militante rappelant la présence de « la plus grosse poubelle nucléaire du monde » à quelques kilomètres du festival.
Une machine incroyablement emmené par Manu Chao, qui du haut de ses 55 ans à su piloter le vaisseau nous emmenant au grès des chansons de l’Amérique du sud aux quartiers de France, parsemant les interludes de messages politiques, blâmant ceux qui voudraient contrôler les citoyens du monde, que ce soit aux portes du festival ou à celles de l’Europe.
Le concert de Manu Chao, sous la pluie et dans la gadoue laissera de nombreux souvenirs chez les festivaliers, mais aussi chez les organisateurs et les bénévoles, et ceux qui y étaient vous le diront, sans la pluie, ça n’aurait pas vraiment été le Jardin du Michel !