Le festival Rencontres et Racines, géré par la ville d’Audincourt dans le Doubs, rassemble reggae, musiques (mais aussi cuisine !) du monde ainsi que de nombreux stands associatifs. C’était le week-end dernier à Audincourt et Emeline y était.
Retour sur deux jours de festival en pleine ville.
Installé au centre de la ville, l’espace Japy, où a lieu le festival, est très agréable : ombragé, il longe le Doubs. Cette année le festival a disposé deux scènes (au lieu des trois habituelles) chacune à un opposé du site.
Samedi soir : bonnes surprises et douces mélodies
Lorsque j’arrive le samedi, les Soviet Suprem sont sur la grande scène. Malgré la chaleur, le groupe arrive à faire danser le public et on se croirait presque dans les Balkans.
Ma première découverte du festival est Throes + The shine : mêlant rock et kuduro, la musique est très rythmée et entraînante. L’un des chanteurs, seulement vêtu d’un short (il fait chaud, on l’a déjà dit), a également un certain succès auprès de quelques filles de l’assistance. La soirée se poursuit avec la petite star du reggae français, Naâman, au son reggae comme on les aime.
Ce sont les envoûtants Hilight Tribe qui clôturent cette première soirée avec leurs musiques rythmée, acoustique empreint de mélodie du monde.
Dimanche : entre reggae, Hip-hop et pop
Le dimanche, c’est Dirty South Crew qui m’a particulièrement marquée. Hip-hop et rock, sa présence m’impressionne : le groupe joue le jeu en se mettant en scène avec un grand naturel. Un solo de la violoniste reçoit un accueil marqué.
Yaniss Odua prend le relai et habille la foule de drapeaux dansants rouge jaune vert (surtout lors de son titre éponyme). Ce même soir, une agréable touche de pop est apportée sur la grande scène par Cats on Trees et Yaël Naïm ou encore les poètes de Debout sur le Zinc.
La richesse des associations
La musique est une des richesses du festival mais on y vient aussi pour la multitude de stands d’associations ainsi que la découverte artistique et culturelle dans un sens large. En traversant le site, je tombe de façon inattendue sur des graffeurs appliqués à réaliser de gigantesques tags sous un soleil de plomb.
Je remarque également l’organisation d’un débat autour de la liberté d’expression, en réaction aux évènements de Charlie Hebdo. Plus loin, c’est devant un groupe de danseurs de capoeïra que je m’arrête.
De nombreuses associations sont présentes sur le festival. Un de mes dilemmes durant ces deux journées est d’ailleurs de décider ce que je vais manger et boire. Espagne, Turquie, Réunion, Antilles et bien d’autres : toutes les saveurs sont possibles et les odeurs d’épices savent vous attirer sans crier gare à n’importe quel moment.
Mais les stands ne comportent pas que de la restauration (même si elle est majoritaire) : de nombreux vêtements, bijoux, instruments de musiques et objets variés sont proposés, souvent artisanaux.
Je termine mes deux soirées de la musique plein la tête… et le ventre rempli de gozlemes (crêpes turques). Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition remplie de bonne humeur !
Emeline Charles